Le futur CHAU doit aussi être construit dans une perspective de développement durable, en respect des orientations du gouvernement. Récemment, le premier ministre Legault a promis de doter le Québec d’une politique nationale d’architecture et d’aménagement du territoire. Elle vise notamment une meilleure localisation des infrastructures publiques, de réduire les gaz à effet de serre (GES) du Québec de 37,5 % par rapport au niveau de 1990 et d’atteindre la carboneutralité d’ici 2050.
Sans même compter la destruction d’écosystèmes naturels supplémentaires, il est évident que la construction du futur CHAU sur un site qui n’est pas central nuira à l’atteinte de nos objectifs de réduction de gaz à effet de serre (GES). Soulignons l’adoption par la Ville de Gatineau d’un Plan climat, qui établit un cadre d’action pour en réduire les émissions et s’adapter aux changements climatiques. Les objectifs du Plan prévoient notamment une réduction de 35% des émissions de GES de la collectivité d’ici 2030, ainsi que la carboneutralité d’ici 2050. La localisation écoresponsable des infrastructures publiques d’envergure est un moyen incontournable.