En promettant l’aménagement d’un nouvel hôpital à Gatineau, le gouvernement du Québec disait ainsi répondre à la demande du milieu pour une amélioration des services de santé de la région, enfant pauvre de la province à ce chapitre depuis 40 ans. Or, tout porte à croire qu’en ce qui concerne le choix d’un emplacement pour le futur bâtiment, l’administration provinciale privilégierait un site en périphérie plutôt qu’au centre-ville. Pourquoi? Nous l’ignorons.
Les préoccupations des membres de la Coalition visent particulièrement l’absence de consultations auprès de la population et des organismes de la
société civile sur le territoire de l’Outaouais. La prise de position de la CCHADO fait d’ailleurs suite aux interventions de plusieurs groupes en environnement et de divers intervenants régionaux, qui n’ont obtenu aucune réponse satisfaisante de la part des instances gouvernementales.
Les membres de la CCHADO
tiennent à remercier MOBI-O,
le Conseil régional de
l’environnement et du
développement durable de
l’Outaouais, l’Association
des Résidants de l’Île de Hull,
Vision Centre-Ville,
la Chambre de commerce
de Gatineau, l’Assemblée
des Groupes de femmes
d’interventions régionales pour
leur contribution à ce cahier.
EN QUOI ÇA VOUS REGARDE?
Peut-être êtes-vous indifférent à la question du site choisi pour le futur hôpital. Peut-être avez-vous la (fausse) impression que vous n’avez aucun pouvoir sur cette décision. Réfléchissez bien.
La population de l’Outaouais est en droit d’exiger une approche exemplaire en matière de protection de l’environnement, de transparence et d’inclusion dans le processus de sélection et d’aménagement du futur CHAU. La CCHADO compte faire entendre ses attentes et aspirations en matière de lutte contre les changements climatiques, de protection des espaces naturels, d’accessibilité pour tous, d’accès au transport actif et collectif, de décentralisation, d’inclusion et de transparence, ainsi que d’attractivité du territoire.
POURQUOI NOUS CROYONS À LA CAUSE!
Les membres de la CCHADO unissent leurs voix pour demander au gouvernement du Québec de considérer à nouveau, et avec davantage d’attention, la localisation du futur centre
hospitalier affilié universitaire (CHAU) sur un des sites situés dans un quartier central de
Gatineau, plutôt qu’en périphérie de la ville.
CE QU’ILS ONT DIT :
STÉPHANE BISSON, CO-PORTE-PAROLE DE LA CCHADO ET PRÉSIDENT DE LA CHAMBRE DE COMMERCE DE GATINEAU
« Les critères utilisés par le
comité de sélection — notamment
la taille du terrain — restreignent les sites possibles à des localisations excentrées, à distance des principaux axes de transport collectif. Cette approche est incompatible avec la vision de développement que la très grande majorité des acteurs socio-économiques promeuvent de manière concertée pour le territoire. »
BENOÎT DELAGE, CO-PORTE-PAROLE DE LA CCHADO ET DIRECTEUR GÉNÉRAL DU CREDDO
« Le futur CHAU sera une infrastructure d’envergure qui jouera un rôle majeur
en Outaouais pour les 100 prochaines années. Une telle infrastructure doit contribuer à la lutte aux changements climatiques, et se déployer à proximité des grands axes et des services de transport actif et collectif. »
ANNIE-PIER CARON DAVIAULT, DIRECTRICE GÉNÉRALE DE VISION CENTRE-VILLE
« Le futur CHAU sera structurant pour
Gatineau et la région. Son aménagement
doit s’arrimer aux efforts substantiels de nombreuses organisations sur le territoire
pour densifier les espaces urbains et orienter
le développement régional autour d’axes
et de modes de transport collectif. »
DANIEL CAYLEY-DAOUST, PRÉSIDENT DE L’ASSOCIATION DES RÉSIDENTS DE L’ÎLE DE HULL
« Les critères utilisés par le
comité de sélection — notamment
la taille du terrain — restreignent les sites possibles à des localisations excentrées, à distance des principaux axes de transport collectif. Cette approche est incompatible avec la vision de développement que la très grande majorité des acteurs socio-économiques promeuvent de manière concertée pour le territoire. »
PATRICK ROBERT-MEUNIER, DIRECTEUR GÉNÉRAL MOBI-O
« Les critères utilisés par le
comité de sélection — notamment
la taille du terrain — restreignent les sites possibles à des localisations excentrées, à distance des principaux axes de transport collectif. Cette approche est incompatible avec la vision de développement que la très grande majorité des acteurs socio-économiques promeuvent de manière concertée pour le territoire. »